Ricardo Sá Pinto ne connaît pas encore la sanction qui lui sera infligée suite à son comportement lors du match à Anderlecht. Mais il sait déjà que le Procureur de l'Union belge a réclamé six semaines de suspension.
Le Standard, lui, estime qu'aucune sanction ne doit être infligée car le match aurait dû être arrêté définitivement puisque c'était la deuxième fois que les supporters d'Anderlecht lançaient des projectiles sur le terrain. C'est aussi dans ce sens que Sá Pinto a plaidé.
"Je n'ai rien fait de mal et je ne sais pas ce que je fais ici", dit-il. "On m'avait dit qu'au moindre incident, le match serait arrêté. Quand j'ai entendu un son bruyant et que j'ai vu que mes vêtements étaient souillés, je suis resté à terre pour montrer à l'arbitre ce qui s'était passé. Je voulais que les règles de la procédure soient respectées."
"Ce n'était certainement pas du théâtre, ce n'est pas dans ma nature. Je veux toujours gagner avec fair-play, mais les règles sont des règles. J'attendais qu'elles soient suivies. L'arbitre a laissé le jeu continuer. J'accepte cette décision et je retourne sur mon banc. Mais ensuite, on me renvoie dans les tribunes. Je suis une personne émotive et j'ai demandé une explication, mais je n'ai pas insulté, ni provoqué l'arbitre. J'étais nerveux, parce que c'était seulement 0-1. Avec cette décision, le match pouvait basculer. On aurait pu perdre le match."
"J'avais une bonne relation avec l'arbitre, les joueurs et le public. J'ai été correct avec tout le monde. C'était un match entre deux grands clubs, Anderlecht est le grand rival. Bien sûr, il y avait beaucoup d'émotions. Je suis la victime dans cette affaire. Ma bonne réputation, en tant qu'entraîneur qui veut gagner en jouant un bon football, est perdue pour toujours. Ma famille et le club ont également subi beaucoup de dommages. Nous ne nous en remettrons jamais, et cela je ne le mérite pas."