En Belgique, l'arbitrage a été au centre de nombreuses discussions lors des dernières rencontres de l'année.
Ce fut notamment le cas lors de la rencontre entre le Club de Bruges et l'Union Saint-Gilloise. L'arbitre de la rencontre accordait en effet un penalty aux Blauw en Zwart qui allait faire discuter.
"Illusion d'optique"
Sur cette phase de jeu, la faute de main présumée d'Hugo Vetlessen ainsi que de Lazare Amani a fait énormément parler d’elle. L'arbitre de la rencontre, Jasper Vergoote, est revenu lui-même sur le déroulement de son intervention pour "Under Review", la séquence d'analyse du département de l'arbitrage.
Pour la faute de Burgess, il explique : "C’était la décision la plus cruciale et la plus difficile du match. Sur le terrain, je vois deux fautes de main involontaires. La phase de jeu se poursuit et Burgess commet une faute synonyme de penalty. Je la signale et je communique immédiatement cela au VAR, qui fait son travail. C’est ainsi que je l’ai vécu sur le terrain", explique Vergoote.
Dans le VAR, Bert Put prend alors du temps pour analyser la situation, ayant recensé trois potentielles fautes de main en amont du penalty. "En cas de faute de main, on prend en compte le moment du point de contact et tout ce qu’il y a autour. Sur l’image diffusée en télévision, il semble évident qu’il y a une main de Lazare et une de Vetlessen. Mais du côté du VAR, on s’appuie non pas sur une image mais sur neuf points de vue de caméra", ajoute Vergoote.
"Et ici, ce qu’il en ressort est qu’aussi bien pour Lazare que Vetlessen, le point de contact se fait au niveau du ventre", explique encore l'arbitre, qui évoque une "illusion d'optique" provoquée par l’angle de vue la caméra montrée en télévision alors qu’après un visionnage à 360°, il s’avère que c’était plutôt un ping-pong de ventre à ventre qui s’est déroulé sur cette action.