À Anderlecht, si les choses se passent bien cette saison, c'est en partie grâce aux décisions prises en coulisses.
Les dirigeants actuels sont assez unanimement reconnus pour leur travail, ce qui ne fut pas vraiment le cas les dernières saisons. `Ce n'est pas Henrik Andersen qui dira le contraire. Aujourd'hui retraité, le Danois travaillait il y a peu encore pour le Sporting.
"J'attendais plus de respect"
"Je suis un petit retraité bien heureux de pouvoir profiter de son temps libre. L’hiver est un peu triste au Danemark, car il fait noir à 15h30. Mais je joue au golf quatre fois par semaine en salle, dans des cabines super bien aménagées. Pour l’instant, le foot ne me manque pas du tout", explique-t-il à Sudinfo.
"Je n’avais pas du tout prévu de rentrer au Danemark mais les circonstances de la vie ont bien fait les choses. J’ai rencontré une nouvelle compagne danoise et, pratiquement dans le même temps, Anderlecht a décidé d’arrêter notre collaboration. Quitter Theux, où je vivais en province de Liège, est rapidement devenu une évidence", ajoute-t-il.
Revenant sur son départ du Sporting, il lui reste une part d'amertume : "J’ai été employé durant quatre saisons par le Sporting comme scout, et pas uniquement pour les pays scandinaves. Mais, il y a trois ans, face aux gros soucis financiers qu’il connaissait, le club a estimé que je coûtais trop cher."
Andersen qui avait pourtant tendu la perche au Sporting : "J’avais renvoyé un message à Peter Verbeke pour lui faire savoir que je comprenais la situation et que je voulais bien travailler pour la moitié du prix, mais je n’ai jamais reçu de réponse. Après tout ce que j’avais vécu avec Anderlecht et les nombreux trophées remportés, j’attendais quand même un peu plus de respect. Je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort. Je préfère m’attarder sur les côtés positifs de la vie."