Olivier Renard était omniprésent dans les médias ce lundi. Il était l'invité du Grand Debrief (DH et Proximus) ainsi que de La Tribune, sur la RTBF. Des deux côtés, il a insisté sur un point.
"Ce que fait le Standard, c'est bien, mais il faut confirmer car nous ne sommes encore nulle part", dit Olivier Renard, pour qui le match à Genk ne constitue pas spécialement un match-référence. "Par contre, pour la première fois, on a saisi l'occasion de porter un coup au moral d'un concurrent direct. Mais cette saison, on a changé beaucoup de choses dans l'équipe de base: nouveau staff, nouveaux joueurs. Sept des onze titulaires habituel sont arrivés en début de saison. Il fallait apprendre à se connaître. Depuis un certain temps, nous sommes dans le bon, mais on n'est encore nulle part."
Très critiqué par les supporters depuis le début de saison, Renard leur a demandé de faire le gros dos. "On sait qu'il y a beaucoup de gens contre nous, les médias... Pour nous, il est important de rester avec les gens qui aiment le Standard, de faire le gros dos et d'accepter les critiques. Quand tu fais du mauvais football et que tu signes des mauvais résultats pendant deux ans, c'est normal de recevoir des critiques. Aujourd'hui, je m'occupe de tout le côté sportif. Il y a des règles, qui avaient un peu disparu du vestiaire, qui sont de nouveau présentes."
Renard a également révélé que la ligne de conduite du Standard était de prendre exemple sur des clubs comme... Charleroi et Zulte Waregem. "On a travaillé durant tout l'été pour essayer de trouver une ligne de conduite, au niveau du staff, de la direction, des joueurs... qui réussit pas mal dans des clubs comme Charleroi ou Zulte Waregem. On doit savoir qui fait quoi, et ne pas empiéter sur le travail de l'autre. Il faut respecter ses couleurs et former une famille, mot utilisé d'ailleurs par le coach et par plusieurs joueurs depuis le début du championnat. C'est ce que nous voulions absolument recréer depuis le début de la saison, et depuis plusieurs semaines, on se rend compte que le groupe est vraiment uni, avec le staff et la direction également. Hier, après le match, ils ont demandé qu'on aille fêter la victoire ensemble. Maintenant, on est dans le Top 6, mais il ne faut pas commencer à planer."
"On sait qu'il y a beaucoup de gens contre nous, les médias..., a ensuite souligné le Directeur Sportif de Bruno Venanzi. Pour nous, il est important de rester avec les gens qui aiment le Standard, de faire le gros dos et d'accepter les critiques. Quand tu fais du mauvais football et que tu signes des mauvais résultats pendant deux ans, c'est normal de recevoir des critiques. Aujourd'hui, je m'occupe de tout le côté sportif. Il y a des règles, qui avaient un peu disparu du vestiaire, qui sont de nouveau présentes."