Après une Coupe du Monde ratée, la Belgique se devait de trouver le sélectionneur capable de fire changer les choses.
Inconnu au bataillon ou presque en Belgique, Domenico Tedesco débarquait et rapidement il allait marquer les esprits des supporters. Ce mercredi contre la Serbie, il a fait l'unanimité en optant pour des changements.
"C'est l'équipe qui a gagné"
Et ce dimanche contre l'Azerbaïdjan, l'Italo-Allemand a l'occasion d'égaler un record, celui de Raymond Goethals. En 1969, ce dernier avait fini sa première année à la tête de l'équipe nationale belge sans défaite.
"C’est la première fois que j’entends parler de ça. C’est une bonne chose. Mais ce n’est pas Tedesco qui a gagné beaucoup de matchs, c’est l’équipe. Ce sont les joueurs, le staff, les responsables du matériel, les diététiciens, tout le monde. Et je dirai la même chose quand on perdra notre premier match", a expliqué le sélectionneur en conférence de presse.
Pour les deux prédécesseurs de Tedesco, il y avait au moins eu une défaite. Dans le cas de Marc Wilmots c'était contre l'Angleterre, quand la Belgique avait perdu 1-0. Roberto Martinez avait pour sa part perdu sa première rencontre avec les Diables, 0-2 contre l'Espagne.
Ce qui comptera, c'est évidemment le parcours de Tedesco lors du prochain Euro. Mais en attendant, on pourra se satisfaire du fait que les Diables Rouges ont montré de belles choses durant la campagne de qualification, qui pourrait se terminer avec la première place du groupe.