Le 31 octobre dernier, le président de la FIFA annonçait que le dernier candidat en lice face à l'Arabie Saoudite pour la Coupe du Monde 2034 s'était retiré.
Avec les nouvelles règles de la FIFA, il n'est plus possible d'organiser plusieurs mondiaux de suite sur le même continent. Il faut désormais au moins huit ans avant de retourner sur un continent, officiellement pour donner sa chance à tout le monde.
Enorme contrat
Dans les faits, l'instance mondiale a manoeuvré pour amener l'Arabie Saoudite en bonne position. En organisant la Coupe du Monde 2026 au Mexique, au Canada et aux Etats-Unis puis la Coupe du Monde 2030 sur trois continents, il ne restait plus que l'Asie et l'Océanie pour 2034.
L'Australie ayant fait le choix de se concentrer sur l'organisation d'autres tournois, c'était la voie royale pour l'Arabie Saoudite. Un état où le pétrole rapporte encore énormément d'argent. Et c'est d'ailleurs le géant pétrolier Aramco qui vient de trouver un accord avec la FIFA pour un contrat de sponsoring sur dix ans, comme le rapporte le Times.
Déjà présent en Formule 1, dans le cricket et le golf, c'est désormais dans le sport le plus populaire au monde qu'il va débarquer. Avec 96 millions d'euros qui vont rentrer dans les caisses de la FIFA par an, on arrivera quasiement au milliard sur dix ans.
On comprend dès lors mieux pourquoi il était inévitable d'organiser le Mondial dans ce pays en 2034. Dans un pays qui, comme le Qatar, n'est pas un exemple en termes de respect des droits de l'Homme.