Ce sont les anciens délaissés de Geraerts qui portent aujourd'hui l'Union

Malgré les bon résultats qui s'enchaînent depuis au moins trois saisons, l'Union Saint-Gilloise ne sera probablement jamais vraiment prise au sérieux. 

Un journaliste et non des moindres, se demandait ainsi par exemple à la lecture de la feuille de match peu avant le coup d'envoi jeudi soir contre Lugano, si Vanhoutte, cela s'écrivait bien en un mot, et avec deux "t".

Deux heures plus tard la très bonne équipe suisse du niveau play-off 1 en Belgique, s'inclinait 2-0, et voyait diminuer son pourcentage de chances d'atteindre la phase de poules.

L'ancien capitaine du Cercle de Bruges avait signé une prestation très correcte, mais relativement discrète, au côté d'un Matias Rasmussen encore plus discret, ayant intérêt à réaliser qu'il est tout doucement en train de glisser vers le banc des remplaçants.

En réalité à part Kevin Mac Allister, aussi précieux pour l'Union, que son frère Alexis, champion du monde, l'est à Liverpool, ce sont les anciens qui ont une fois de plus porté l'équipe.

Et même des anciens auxquels Karel Geraerts ne faisait que très peu appel: Dennis Eckert et Casper Terho, les deux buteurs unionistes, Koki Machida, derrière et, surtout, Cameron Puertas, qui se hisse progressivement au rang de star de l'équipe.

On n'oublie pas pour autant Lazare Amani, mais il ne fait pas partie des "sacrifiés" de Geraerts.

Ni Gustaff Nilsson, impliqué dans la réalisation du deuxième but.

Ni que Dennis Eckert risque de devoir un jour ou l'autre s'effacer devant le véritable successeur de Victor Boniface, même si Mohamed Amoura va devoir prouver qu'il est bien celui là.

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Concéder moins d'occasions au retour ! 

En attendant voici l'Union en bonne position pour aborder le match retour des barrages de l'Europa League, jeudi prochain à Genève.

Même si l'entraîneur Alexander Blessin n'a bien sûr pas manqué de faire remarquer qu'on est seulement à la mi-temps du duel.

Il n'a en revanche pas voulu polémiquer avec son collègue Mattia Croci-Torti, lequel estimait que Lugano avait au moins fait jeu égal avec l'Union.

"Le score, c'est 2-0", a-t-il rappelé. "Gagner m'intéresse davantage que dominer. On peut naturellement toujours faire mieux, mais on a la victoire et le clean sheat, après avoir transformé deux de nos plus belles occasions. Lugano en a eu aussi, mais moins nettes, et n'en a surtout pas profité. C'est toute la différence. Mais il est évident qu'avec des attaquants aussi rapides qui permutent sans cesse et virevoltent, on ne peut pas empêcher cette équipe suisse de se montrer quelques fois dangereuses. Même si on s'efforcera de limiter au maximum ces inévitables alertes au retour. Mais il ne faut certainement pas s'attendre à un match facile...", a conclu Blessin.

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