Son départ ouvre la porte à Karel Geraerts

Le Racing Club de Strasbourg a annoncé mardi la fin de la collaboration entre le club et son entraîneur, Frédéric Antonetti.

On se doutait depuis la fin de la semaine passée que ce départ serait l'une des probables conséquences de la réorganisation liée au rachat du RCSA par le consortium américain BlueCo.

Le technicien corse de 61 ans était arrivé au mois de février et avait aidé le Racing alsacien de Matz Sels à se maintenir en Ligue 1 (quinzième).

"Frédéric avait une mission et l'a parfaitement remplie", déclare Marc Keller, le président de Strasbourg, dans le communiqué (https://tinyurl.com/2p9e9e8s) publié par le club sur son site internet. "La saison a été éprouvante et nous nous sommes laissés un peu de temps pour souffler. Il a fait du très bon travail et je tiens à le remercier. Mais un nouveau cycle démarre et je suis convaincu qu'il vaut mieux s'arrêter sur cette bonne note. Nous en sommes d'accord tous les deux. J'ai donc acté cette décision et j'en ai informé le nouvel actionnaire, qui l'a entérinée."

Antonetti a pour sa part remercié le club et ses supporters. "Une nouvelle ère s'annonce avec l'arrivée de nouveaux investisseurs qui vont mettre à disposition du club de nouveaux moyens. Dans cette Ligue 1 en pleine mutation, qui subit de profonds bouleversements, je leur souhaite beaucoup de succès. Le peuple strasbourgeois le mérite...", a-t-il écrit.

Une première depuis plus de vingt ans ?

Karel Geraerts, 41 ans, sera-t-il l'un des grands artisans de cette "nouvelle ère" ?

On ne peut encore l'affirmer, mais l'hypothèse est en tout cas émise dès ce mardi soir par les Dernières Nouvelles d'Alsace (https://tinyurl.com/4e4vpptv), l'un des quotidiens les plus proches du club.

Footnews n'a pas été en mesure de lire tout l'article qui est réservé aux abonnés, mais il y est notamment souligné que si c'est le cas, l'entraîneur belge de l'année sera le premier T1 étranger à s’asseoir sur le banc strasbourgeois depuis plus de 20 ans, et la nomination du Tchèque Ivan Hasek en 2001.

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