L'Union et l'Antwerp ont l'occasion de talonner Genk

"On aime évidemment toujours mieux gagner", a admis l'entraîneur de Genk Wouter Vrancken, 44 ans, qui a tout de même reconnu que le Cercle de Bruges méritait son point, 1-1, vendredi soir lors du match d'ouverture de la 30e journée de la Jupiler Pro League. Même si selon lui son équipe a été la meilleure sur le terrain en deuxième mi-temps.

Ce qui n'est pas faux. Mais elle a en revanche eu beaucoup de chance que ni Jonathan Lardot, ni l'assistance-vidéo (VAR), n'ont considéré comme fautive une poussée Daniel Munoz dans le dos d'Olivier Deman à la 87e minute...

"On sait que contre le Cercle, il faut être capable d'appliquer les principes de base du jeu - se battre pour le ballon - sinon on ne peut pas obtenir de résultat. En première mi-temps, ce n'était pas du tout le cas", a déploré l'ex-coach de Malines.

L'équipe limbourgeoise n'a remporté que deux matches sur huit (2-3 à La Gantoise le 5 février et 3-0 contre Ostende le 25) depuis le départ de Paul Onuachu en Premier League.

Et elle n'a récolté que 6 points sur 18 lors des six dernières journées !

Du coup L'Union Saint-Gilloise, qui avait également été tenue en  échec, 1-1, au Cercle de Bruges, le 18 janvier, reviendra à trois points (68-85) de Genk en cas de victoire contre Malines dimanche (18h30).

Et l'Antwerp (60 points), qui reçoit le Sporting de Charleroi à 13h30, est également susceptible de réduire son retard.

Ce qui n'empêche apparemment pas Vrancken de dormir.

"Non, parce que la deuxième mi-temps m'a rassuré", dit-il. "Mais jusqu'au repos on allait droit vers la défaite. Il est à présent important de continuer à croire en nos capacités...", a-t-il conclu.

"JE NE COMPRENDS PAS !"
"J'ai revu les images", a pour sa part déclaré le coach autrichien du Cercle Miron Muslic, 40 ans. "C'était un penalty flagrant. On en a sifflé de bien plus légers en notre défaveur contre Westerlo (0-1), à Ostende (2-1), et j'en passe. Bref je ne comprends pas..."

"Pour le reste", a-t-il poursuivi, "je regrette notre mauvais premier quart d'heure en deuxième mi-temps. Mais c'est aussi dû à la qualité de Genk qui a changé de braquet à la reprise. Mais bon, on les a quand même un peu trop facilement laissé égaliser..."

"Sinon", a-t-il conclu, "on leur a malgré tout posé pas mal mal de problèmes, non ? En vérité je ne suis pas trop mécontent du résultat..."

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