Après avoir tiré le Bayern Munich, le PSG et le Celtic, Anderlecht sait que sa mission en Ligue des Champions ne s'annonce pas facile. Mais si tout est loin d'être rose en ce moment au Sporting, on peut dire qu'en Bavière, c'est carrément la foire.
Il y a d'abord eu Lewandowski, qui a affirmé que le Bayern ne dépensait pas suffisamment d'argent sur le marché des transferts: "40 millions d'euros, aujourd'hui, ce n'est plus rien", a lancé le Polonais.
ll y e ensuite eu Thomas Müller, qui a critiqué ouvertement l'entraîneur, Carlo Ancelotti. Il faut dire que l'entraîneur italien n'a remporté "que" le titre l'an dernier et que cette fois, il a pris son plus mauvais départ en championnat depuis 7 ans.
Pour Paul Breitner, une ancienne légend du club, le Bayern a fait un pas en arrière depuis l'arrivée d'Ancelotti. "Le grain de folie que le club avait sous Guardiola me manque", dit-il, soutenu par Lothar Matthäus. Ce dernier ne comprend pas comment on peut laisser Ribéry et Robben sur le banc.
Lundi, Karl-Heinz Rummennigge s'est fâché. "Je suis un partisan de la démocratie et de la liberté d'expression, mais les gens cherchent en ce moment à trop faire les malins au lieu de se concentrer sur le football", a-t-il dit dans Bild.
Uli Hoeness lui a prêté main forte en répondant à Lewandowski que "s'il marquait un peu plus, le Bayern se porterait mieux."