L'Union (Berlin) a donc battu l'Union (Saint-Gilloise) 1-0 jeudi soir à Louvain lors de la 6e et dernière journée du Groupe D de l'Europa League de football.
Autrement dit après s'être emparé sans aucune gêne de la place du Hertha Berlin en haut de l'affiche dans la capitale allemande, le club très populaire de l'ex-Allemagne de l'Est a survécu à la phase de poules de la C2 aux dépens d'un habitué comme Braga, quatre ans à peine après avoir accédé à la Bundesliga, dont il est aujourd'hui le leader du classement.
"Il faut se pincer pour y croire", a avoué son entraîneur suisse Urs Fisher, 56 ans, dans la salle de presse d'Oud-Heverlee Louvain. "Je ne trouve pas les mots pour saluer cet événement. Je suis vraiment plus que satisfait. Même si on a tremblé jusqu'au bout, alors que cela aurait pu et dû être 2 ou 3-0 à la mi-temps. Mais à part tout à la fin, on ne leur a pratiquement offert aucune occasion. Je m'attendais d'ailleurs à ce que la Saint-Gilloise (sic !) attaque davantage, et nous pousse dans nos derniers retranchements. Mais cela n'a pas été le cas. On a tout fermé, et ils ne sont jamais passés..."
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"Ce qui nous arrive est incroyable", a poursuivi Urs Fischer. "Je dois féliciter tous les joueurs qui n'ont rien lâché, alors que la situation semblait désespérée après avoir perdu les deux premiers matches (0-1 contre l'Union, et 2-1 à Braga, ndlr). Gagner les quatre suivants (quatre fois 1-0) témoigne de la bonne mentalité qui règne dans notre équipe. Peu m'importe quel sera notre adversaire en barrages (un club troisième de son groupe en Ligue des Champions)", a conclu l'ancien coach du FC Zûrich et de Bâle, "il faut maintenant se concentrer sur les trois prochains matches de Bundesliga, à commencer par celui de dimanche (15h30) au Bayer Leverkusen..."
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La défaite de l'Union était quelque part déjà écrite à l'avance (https://www.footnews.be/news/343773/la-defaite-de-lunion-etait-quelque-part-deja-ecrite-a-lavance).
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