Au vert avec toute l'équipe, Orlando Sa ne s'est pas présenté vendredi à Bruxelles devant la commission des litiges. Après l'audience, le Standard a estimé que les droits de la défense ont été bafoués dans le dossier de son joueur
Suite à son exclusion à Saint-Trond dimanche dernier, Sa s'est vu proposer lundi trois semaines de suspension par le parquet de l'Union belge. Ce que le Standard a refusé renvoyant tout le monde devant la commission des Litiges non pas mardi (15 août), mais vendredi.
Le Portugais a été exclu après que l'arbitre, Alexandre Boucaut a consulté les images vidéos suite à l'intervention de l'assistant vidéo. Le Standard avait demandé de disposer des images sur base desquelles la sanction a été proposée, requête à laquelle le patron des arbitres Johan Verbist n'a pas, selon le Standard, accédé, pas plus qu'il ne les a transmises au parquet. En outre, Pierre Lochte, le directeur juridique du Standard, a signalé que seul un résumé du protocole de l'assistance vidéo à l'arbitrage était accessible et non le texte complet.
"Comment le parquet peut-il proposer une sanction s'il ne dispose pas de toutes les informations", a argumenté Pierre Lochte. "Si nous ne disposons ni des images, ni du règlement complet, comment suivre correctement une procédure disciplinaire?"