Nous avons été à la rencontre de Constantinos Patoulidis, milieu de terrain passé par Anderlecht, le Standard et le FC Malines. Le natif de Bruxelles est revenu sur sa formation mais aussi sur ses objectifs personnels, lui qui est sans club depuis 2021 et la fin de son aventure Derrière les Casernes.
Tu es passé par le centre de formation du Sporting d’Anderlecht, club de ta ville natale, et par celui du Standard de Liège. Qu’est-ce que tu retiens de ton passage dans ces deux clubs ?
C’est à Anderlecht que j’ai commencé à l’âge de 7 ans. Tout s’est bien passé, c’était incroyable, nous étions, en plus de ça, presque chaque année champions. Malheureusement j’ai connu quelques moments difficiles sur le plan physique. Lorsque je jouais avec les U11, j’ai été contraint de rester 4 mois sur la touche à la suite d’une entorse et en U15 j’ai également eu une blessure au bassin. Sinon je ne retiens que du positif de mon passage chez les Mauves. Au Standard de Liège, j’avais 17 ans quand j’ai signé mon premier contrat professionnel. Là-bas aussi c’était bien, j’ai eu la chance d’effectuer un stage estival avec les U21 avant de retourner avec les U19 avec qui j’ai, d’ailleurs, été champion. Suite au Covid, le Standard n’a finalement pas prolongé mon contrat. Il faut dire que la crise sanitaire s’est beaucoup fait ressentir dans les caisses du club.
Tu as 22 ans, tu es actuellement sans club. Peux-tu nous expliquer ta situation ?
Peut-être un manque de maturité lors de mes dernières saisons au Standard de Liège. Je suis conscient que je ne peux pas me cacher derrière des excuses. Je sais, aussi, qu’il y avait moyen de mieux faire. C’est une des raisons pour lesquelles, je suis peut-être aujourd’hui sans club.
Quels sont tes objectifs, à court terme ?
J’espère le plus rapidement possible retrouver un club. Je n’ai jamais rien lâché, je m’entraîne d’arrache-pied afin d’être directement opérationnel quand un club me donnera la chance de pouvoir à nouveau me rendre utile dans une équipe.
Des clubs t’ont-ils contacté ces deux dernières années ?
Des clubs de D2 amateur étaient intéressés par mon profil. Je pensais sur le coup que je pouvais tout simplement trouver mieux mais si là, maintenant, un club ambitieux vient frapper à ma porte, il est certain que j’y réfléchirais davantage.
Quelles sont tes qualités Costa ?
Je suis quelqu’un de sérieux, je suis, aussi, un joueur technique doté d’une bonne visi; on de jeu et, également, d’une bonne qualité de passe. Je pense être celui sur qui on peut compter sur le terrain.
Qui est ton exemple dans le milieu du football ?
Sans hésitation, Lucas Biglia. Je me retrouve dans son jeu, je l’ai souvent regardé à Anderlecht et je suis encore ses matches en Turquie.
Le coéquipier qui t’a le plus marqué ?
Mon frère, Evangelos Patoulidis, le joueur le plus talentueux avec qui j’ai eu la chance de jouer, j’ai pris beaucoup de plaisir à évoluer à ses côtés