Trois ans après son retour très médiatisé, Vincent Kompany a quitté ses fonctions au RSC Anderlecht. Le club bruxellois a annoncé mercredi que le contrat de l'entraîneur avait pris fin d'un commun accord. Ses relations avec le conseil d'administration seraient devenues difficiles.
La direction du club aurait estimé que Kompany ne tirait pas suffisamment profit de l'équipe et qu'il y avait beaucoup mieux à faire qu'une troisième place et une finale de coupe perdue. De plus, les grands patrons pensent que Kompany a présenté les choses de manière beaucoup trop positive. Mais selon le consultant Alexandre Teklak, le mécontentement était mutuel. L'entraîneur lui aussi était irrité par un certain nombre de choses.
Par exemple, le fait qu'il allait devoir tout reconstruire l'été prochain. "S'il est parti de lui-même, c'est parce qu'il n'était pas d'accord avec la direction. Mais aussi parce qu'il a dû sentir qu'il allait devoir tout recommencer après les départs attendus de Zirkzee et Kouamé", explique Teklak à la RTBF.
PAS HARRY POTTER
La saison dernière, Kompany a également dû reconstruire l'équipe après le départ de certains joueurs vedettes. Et cela a eu un impact sur les résultats, ce qui a provoqué la frustration de Kompany. "Ce n'est pas Harry Potter, il ne peut pas faire de miracles. Lorsqu'il a intégré les nouveaux joueurs dans son système tactique, les autres équipes de haut niveau avaient déjà dix points de plus. Parce que là-bas, les joueurs se connaissent et il y a plus de stabilité", a conclu Teklak.