Contre Courtrai, Anderlecht avait à coeur de l'emporter mais les Mauves ont finalement dû se contenter d'un match nul.
Une série de mauvais résultats qui a le don d'énerver Wesley Hoedt, qui n'a pas hésité à pointer du doigt les joueurs pour l'expliquer. "C’est n’importe quoi de poser des questions sur la position de Kompany. Venez voir à Neerpede et vous ne poserez plus cette question: aucun coach ne travaille autant que lui et son staff. C’est mon avis, mais aussi celui du groupe, même s’il y a toujours quelques exceptions. Il n’y peut rien qu’on rate autant d’occasions. Je sais que dans le football, c’est souvent l’entraîneur qui est sacrifié, alors que les joueurs sont coupables", explique le Néerlandais.
Un joueur qui pointe le groupe du doigt: "Cela commence à être embêtant de devoir se créer dix occasions pour marquer un but. Et d’encaisser un but sur la première occasion de l’adversaire. Si Benito ne se fait pas exclure, on inflige un 4-0 ou 5-0 à Courtrai."
CELA RESTE DANS LE VESTIAIRE
Hoedt qui n'a pas évité la question sur la rouge de Benito Raman, même s'il a préféré garder certaines choses pour lui: "On a énormément de qualités dans le groupe, mais on doit se regarder dans le miroir. À nous d’être plus efficaces. Et ces cartes rouges ne ressemblent à rien. Ce qu’on a dit à Benito? Cela reste dans le vestiaire. Je comprends sa frustration, mais il ne peut pas faire ça."
Enfin, les sifflets du public à la fin de la rencontre ont eux aussi été évoqués par le joueur, qui ne veut pas dramatiser une situation qui n'est pas catastrophique: "Je comprends les gens, cela fait partie du charme du football, mais cela ne signifie pas que je suis d’accord avec eux. Cela dit : j’ai connu pire dans mes anciens clubs, qui étaient actifs dans des plus grands championnats. Là, on ne vous laissait pas rentrer chez vous."