A quoi doit servir la D1B ?

Où va la D1B ? Autrefois pour en sortir par le haut et même s'il n'y avait que huit équipes, il fallait devancer des pointures comme l'Antwerp, le Beerschot, le Cercle de Bruges, Malines, Oud-Heverlee Louvain, Virton, Roulers, et peut-être qu'on en oublie.

Cette saison, au risque de faire hurler du côté de la Butte, où l'on se réjouit très légitimement de retrouver enfin l'élite au terme d'une magnifique campagne  - ce sera peut-être officiel samedi -,  il est à peine exagéré de dire que l'Union Saint-Gilloise était sans rivale, dans la mesure où Westerlo a manqué de régularité, et n'a en outre pas été épargné par le Covid-19...

Parce que les meilleures plaisanteries sont les plus courtes, et que celle-ci aura tout de même duré 48 ans, mais aussi, voire surtout, parce que la série risque d'être encore moins attrayante la saison prochaine, avec peut-être quatre, voire six équipes espoirs.

Il n'y en avait en effet qu'une seule, Bruges NXT, la meilleure du pays, paraît-il, cette année, et malgré les qualités évidentes de ces jeunes joueurs, on n'est pas sûr qu'ils se classeraient dans la colonne de gauche en Nationale 1.


La D1B comme un laboratoire où  leurs poulains pourront apprendre leur futur métier de pur sang au contact de chevaux adultes, mais aussi atteindre une valeur marchande beaucoup plus intéressante, qu'en évoluant dans un championnat de réserves ou d'espoirs.

Qui vivra verra...