C'est cette semaine que la Cour Belge d'Arbitrage du Sport (CBAS) va décider du sort des clubs professionnels qui ont été recalés par la Commission des Licences. Ostende (17h) est le premier à comparaître.
La CBAS a été instaurée pour éviter les actions en justice qui risquent de paralyser le football belge. En 2007, Geel et Namur avaient introduit un recours et il avait fallu jouer à 19 en D2.
La CBAS se compose d'un président (Herman Verbist), de deux vice-présidents (le franocphone Frédéric Carpentier et le néerlandophone Guido De Croock) et de 59 arbitres, souvent juristes ou experts financiers. Les plus connus sont Joris Detollenaere (avocat et ex-attaquants de Harelbeke) et Jean-Marie Philips (juriste, ex-président de la Pro League, ex-CEO de l'Union belge et administrateur à l'Union). Tous ces arbitres n'interviennent cependant pas.
Pour chaque dossier, la CBAS travaille en petites commission: le club et la fédération choisissent chacun un arbitre qui élisent à leur tour, ensemble, un président. Ces trois arbitres décident ensuite de manière indépendante.
Si la CBAS a la réputation d'être plus tendre que la commission des licences, c'est parce que les clubs peuvent produire de nouvelles pièces.