Les chiffres ne mentent pas: Anderlecht prend plus de points sans Vincent Kompany (52,4 %) qu'avec alors qu'il est son meilleur joueur (33,3 %). Comment expliquer ces statistiques étonnantes? Ne faut-il plus l'aligner?
"Pour être clair, ce phénomène a son origine dans le subconscient. Les équipiers regardent vers Kompany. Il est le leader qui, à leurs yeux du moins, résout tous les problèmes, de sorte qu'ils prennent moins de responsabilités. Mais ce n'est pas qu'ils fassent exprès de prester moins bien avec lui", a diagnostiqué le psychologue du sport Nathan Kahan dans Het Laatste Nieuws.
"Dans une entreprise, si le chef tombe, il y a toujours des employés qui font soudainement preuve d'initiative. La machine continue ainsi de fonctionner contre toute attente - les gens se mettent soudain à se profiler, ils ne peuvent plus se cacher. Cependant, il n'est pas réaliste de s'attendre à ce que Kompany soit le sauveur. Kompany travaille beaucoup -peut-être même trop- c'est ce dont souffre son jeu. Il ne peut pas tirer la charrette tout seul. Tout peut changer rapidement. Si ça tourne, sa présence constituera un véritable boost."
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