Olivier Swolfs, directeur financier de Waasland-Beveren, n’a pas fait appel de la suspension effective d’un an que lui a infligée la commission des litiges de l’Union belge de football pour manquement à l’obligation de rendre compte.
L’avocat de Swolfs, Jan De Man, l’a confirmé à l’Agence Belga mardi. Le président Dirk Huyck, qui a fait l’objet d’une suspension d’un an avec sursis, n’a pas non plus déposé de plainte auprès de la CBAS (Cour belge d’arbitrage pour le sport).
Swolfs a été considéré par le procureur fédéral Kris Wagner comme une figure importante dans la prétendue (tentative de) trucage du match FC Malines/Waasland-Beveren le 11 mars 2018. Lors d’appels téléphoniques, le CFO a déclaré, entre autres, qu’il «n’a aucun problème à aider Malines». Swolfs a également suggéré que Daan Foulom et Joachim Van Damme soient alignés. Il était au courant de l’approche malinoise à Olivier Myny et est considéré comme le contact permanent de Thierry Steemans (FC Malines).
Mais le 1er juin, la commission des litiges en appel a innocenté Swolfs de toute tentative de trucage. Le directeur financier des Waaslandiens a été suspendu un an pour non-respect de l’obligation de rendre compte. Des quatre accusés de Waasland-Beveren, Swolfs est le seul à avoir été suspendu. Toutefois, il n’a pas interjeté appel.
«Mon client a été empêché par le FC Malines et/ou ses directeurs d’informer la fédération en temps utile des initiatives du FC Malines et/ou de ses directeurs. C’est sur ce point que se repose le procureur fédéral et il est suivi par M. Swolfs», a affirmé De Man. «Naturellement, mon client se réserve le droit de se défendre contre les allégations formulées par certaines autres parties dans le cadre d’une procédure, qui vient d’être engagée devant la CBAS.»
Waasland-Beveren en tant que club a été totalement acquitté, de même que les directeurs Jozef Van Remoortel et Walther Clippeleyr. Les parties concernées avaient jusqu’à lundi pour interjeter appel. La Cour d’arbitrage du sport (CBAS) entamera prochainement la procédure d’appel. Toutes les parties devront comparaître à nouveau.