Dans une vaine tentative de renverser la vapeur face au Cercle de Bruges, Hein Vanhaezebrouck a procédé à quatre remplacements d'un coup après une heure de jeu, mais moins de 15 minutes plus tard, le remplaçant Omri Gandelman était déjà exclu.
Entre-temps, Gand a reçu une proposition sanction à l'amiable. En effet, selon plusieurs médias, le parquet fédéral réclame une suspension effective de deux matches pour le milieu de terrain qui, selon l'arbitre Bert Put, a taclé trop violemment Jesper Daland.
Pas de chance pour Gandelman
"Les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves s'il y avait eu un vrai contact", peut-on lire. Vanhaezebrouck, qui s'est beaucoup agité sur la ligne de touche et après le match, n'est toutefois pas d'accord avec cette évaluation.
"C'est une glissade avec les jambes pliées. Il enfonce son pied dans le sol, il glisse presque sous l'adversaire. C'est jaune, jamais rouge".
Gandelman n'avait pas grand-chose à se reprocher, selon son entraîneur. Vanhaezebrouck espérait donc que la sanction pour l'Israélien ne serait pas trop lourde.
"Même si nous ne sommes pas le bon club pour compter sur les faveurs du parquet fédéral", a-t-il finement commenté. Reste donc à savoir si les Buffalos accepteront la sanction en effet assez sévère pour Gandelman, qui risque sinon de manquer les matches contre le Standard et Charleroi.
En cas d'appel, Gandelman devra se présenter mardi devant la Commission de discipline. En l'absence de nouvelles à ce sujet, il semble que les Gantois aient finalement décidé d'accepter la sanction.
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