Domenico Tedesco l'avait martelé en conférence de presse, il voulait rentrer de Vienne avec une qualification en poche.
Tout avait donc été mis en place pour y arriver, à commencer par un schéma tactique qui prévoyait de laisser venir l'adversaire et de le prendre ensuite de vitesse avec les joueurs capables de faire la différence de ce côté-là.
"C'est ce qui compte, un point c'est tout"
Mais l'Autriche a trouvé le moyen de mettre son adversaire en difficulté. Malgré l'ouverture du score et malgré les trois buts d'avance. Pour Philippe Albert, il n'y a donc qu'une seule chose à retenir pour la Belgique.
"On dira que c’est ce qui compte, un point c’est tout ! Cette qualification était indispensable pour cette nouvelle génération lancée par Tedesco et pour pérenniser la nouvelle dynamique qu’il a imprimée depuis son arrivée aux commandes", explique l'ancien Soulier d'Or.
"Pour la manière, on repassera, surtout au vu d’une première mi-temps que les Diables ont eu la chance de terminer en menant à la marque. Quand je pense que cette équipe autrichienne s’est alignée avec six changements par rapport à son succès en Suède le mois dernier ! Il manquait entre autres Alaba, Arnautovic, Posh, et Gregoritsch qui sont tout sauf des petits joueurs ! Vous vous rendez compte ?", ajoute Albert.
Contre la Suède, la Belgique aura l'occasion de remporter une autre victoire, à domicile, avec peut-être la manière. Puisque la qualification est assurée, il va désormais être question de penser à convaincre afin de se placer parmi les favoris.