En Challenger Pro League, les clubs ayant comme ambition d'évoluer au plus haut échelon du football belge ne manquent pas.
Parmi eux, il y en a qui possèdent déjà les infrastructures nécesssaires pour évoluer en Jupiler Pro League et c'est justement ce qui pose problème pour d'autres.
Car ceux qui disposent des infrastructures conformes aux normes de l'élite se voient attribuer 200.000 euros supplémentaires de droits télé. Ce n'est pas le cas du RFC Liège, des Francs Borains et du Patro Eisden, qui ont été promus et qui ont décidé tous les trois de déposer plainte contre la Pro League pour "entrave manifeste à l'accès au marché".
Concurrence déoloyale ?
Les clubs soulignent que la mise à niveau des stades du deuxième échelon aux éxigence du premier n'est désormais plus exigée, comme ce fut le cas par le passé. Créé pour pousser les clubs de deuxième division à investir dans leurs infrastructures, ce critère a créé un favoritisme qui n'a plus de fondement selon les trois clubs précités.
C'est donc l'Autorité de la concurrence qui va désormais devoir juger de la répartition des droits télé et juger si ceux-ci sont équitables ou non. Notons que les trois clubs dénoncent également un nouveau critère permettant aux clubs de Challenger Pro League présentant les cinq plus gros coefficients sur les cinq dernières saisons de se répartir 1 million d'euros, ce qui pénalise évidemment les promus.
Enfin, comme l'explique la Dernière Heure, le dernier souci est que, comme ils le dénoncent tous les trois, toutes ces décisions ont été validées en juin lors d'une assemblée générale à laquelle ils n'étaient pas conviés.