Le RFC Seraing a licencié son très apprécié team manager et ancien gardien Peter Kerremans, revenu au club il y a quelques mois à peine, en dépit de son "total dévouement et grand sérieux", selon le communiqué du club (https://bit.ly/3chmvNj).
Alors pourquoi ?
A cause d'une sombre et grave affaire de... falsification de tests-covid. Celle-ci vaut au pensionnaire de D1B, actuellement deuxième de la série, de comparaître ce mercredi devant le parquet de la fédération belge, au même titre que le président MarioFranchi et les joueurs concernés par cette manipulation, explique Emmanuel Thyssen dans "La Dernière Heure - Les Sports" (
https://bit.ly/3tQ2SBM).
Les faits remontent à la venue du Standard au Pairay, le 3 février, en Coupe de Belgique. En remplaçant les tests Covid de trois joueurs professionnels par ceux de trois espoirs du club, l'Anversois a transgressé le règlement fédéral.
Trois joueurs du club (Abdelhafid Al Badaoui, Ablie Jallow et Yann Godart) avaient en effet été testés positifs au Covid deux jours avant la rencontre de Coupe contre le Standard (1-4) pour laquelle il n'étaient pas sélectionnés.
Peter Kerremans a remplacé leurs noms par ceux de trois joueurs du noyau espoirs qui étaient négatifs, non pas en vue du match, mais pour qu'ils puissent reprendre les entraînements plus tôt.
Seraing a présenté ses excuses, et a déjà écopé d’une amende. Il risque cependant de se voir infliger d'autres sanctions, également financières, ce mercredi. Un retrait de points n'est en effet pas prévu dans le règlement pour pareil cas.
En attendant ce genre de manipulation est aujourd'hui impossible, vu qu'il est à présent obligatoire de présenter sa carte d’identité lors d’un test dans le labo désigné par la Pro League.