L'affaire du match clandestin impliquant des joueurs du Standard et d'autres clubs liégeois à Visé n'a pas fini de faire parler d'elle. Le parquet de Liège a déjà dit qu'il ne poursuivrait pas les joueurs et que ceux-ci n'écoperaient donc que de l'amende admnistrative de 250 euros mais il faut faire la lumière sur cette histoire.
Les joueurs du Standard sont sous contrat et celui-ci ne les autorise pas à prendre part à des matches rencontres en dehors du club, même s'ils sont en congé. "Le Standard ne cautionne pas du tout ce genre de match", dit le club de Sclessin dans Sudpresse. "Il faut rappeler que les joueurs incriminés sont actuellement en période de vacances. Le club aura malgré tout une explication claire avec les joueurs concernés à la reprise des entraînements le 12 juin. Ce sont des citoyens qui n’ont pas respecté les règles du confinement. Depuis le début de la crise du coronavirus, le Standard a réalisé des vidéos avec ses joueurs pour insister sur les règles et les gestes barrières à respecter. Le club a aussi réalisé des masques et a effectué des dons aux hôpitaux liégeois à travers sa Fondation. Il a donc bien rempli son rôle."
Au FC Liège, on ne cautionne pas non plus. "C’est irresponsable et c’est une faute", dit Pierre-Laurent Fassin, l'attaché de press du club. "D’autant que nos joueurs ont également une valeur d’exemple. Et nous permettons à nos joueurs de s’entraîner, seul ou à deux, sur notre terrain. Ce que plusieurs joueurs ont déjà fait durant ce confinement."
Enfin, la Ville de Visé étouffe les contre-attaques de Mpoku et Edmilson. Mpoku avait déclaré qu'il y avait eu un match avant et un match après le leur, ce que la ville dément. Quant à l'échevin Julien Woolf, accusé d'avoir "parlé comme un fan", il réfute également: "Quand je suis arrivé, la première voiture de police était déjà là. Je n’ai pas applaudi les joueurs et je ne leur ai pas parlé."