C'est le 6 mai que la CBAS examinera l'appel de Mouscron, qui n'a pas obtenu sa licence en première instance le 8 avril dernier. Pairoj Piempongsant, le propriétaire thaïlandais, a fini par accepter d'injecter de l'argent mais pas sûr que cela suffira.
Dans un premier temps, Piempongsant avait refusé de signer une caution de 3,2 millions d'euros. Ce qui peut se comprendre car, en deux ans, il a déjà investi plus de 11 millions dans le club. Et en pleine crise de coronavirus, Mouscron n'a pas trouvé d'autres investisseurs.
Depuis, le Thaïlandais a changé d'avis: il va tout de même prendre en charge une partie de ces 3,2 millions mais Mouscron va devoir vendre des joueurs, comme Jean Butez, dont le club espère qu'il va rapporter 3 millions alors qu'il n'est plus sous contrat que pour un an. Et le club devra rétrocéder 50 % à Lille. Le contrat du directeur technique, Paul Allaerts, ne devrait pas être renouvelé non plus.
Mais Mouscron a un autre problème: l'an dernier déjà, l'Union belge s'était inquiétée du rôle joué par l'agent de joueurs Pini Zahavi auprès de la direction. Et cette fois, elle a trouvé des preuves qu'il était bien le principal dirigeant du club, ce qui est interdit. Selon Le Soir, pour s'en sortir, Mouscron va tenter de jouer la carte de la faute de procédure.
La CBAS a jusqu'au 10 mai pour prendre sa décision et jusqu'au 20 mai pour la motiver.