Quoique sérieusement secoué depuis des mois, Nasser Al-Khelaifi, président du Paris Saint-Germain depuis le 4 novembre 2011, n'est pas près de démissionner. Ni lui, ni personne n'y songe un seul instant...
Il vient pourtant de vivre une sale semaine. Mardi à Dortmund, d'abord, avant une inculpation en Suisse et des soubresauts internes dont seul le club parisien a le secret.
A savoir les insultes du frère de Kimpembe envers l'entraîneur Thomas Tuchel, la déclaration incendiaire de Neymar, furieux d'avoir été écarté quatre matches sans raison, et l’anniversaire du trio Icardi-Cavani-Di Maria, un peu trop spectaculaire.
Même s’il vit désormais dans l’ombre de Leonardo, le retour du directeur sportif brésilien l’été dernier l’ayant soulagé d’un énorme poids, à savoir celui de la communication du PSG, Nasser Al-Khelaifi reste un président très actif.
Et contrairement aux rumeurs qui évoquent régulièrement sa prochaine mise à l’écart décidée du côté de Doha, le patron du PSG n’a aucunement l’intention de partir de son poste, pas plus que l’Emir n’a l’intention de le virer.
"Il n’a jamais été question qu’il abandonne ce fauteuil que seul Francis Borelli a occupé plus longtemps que lui (de 1978 à 1991). Quand certains estiment que Leonardo est le vrai patron du club, Al- Khelaïfi sourit. Car aucune décision stratégique ne lui échappe, aucune vente, ni aucun achat, de joueur ne peut être validée sans son accord. Le Qatar reste maître à bord".
"Et le Qatar, au PSG, c’est Al-Khelaïfi", explique le journaliste Laurent Perrin dans Le Parisien. "Ceux qui fantasment sur un changement à la présidence du Paris Saint-Germain doivent se convaincre que Nasser Al-Khelaifi est et restera le boss..."