Limogé par Genk il y a presque un mois désormais, Felice Mazzu a toujours du mal à digérer son aventure ratée en terre limbourgeoise. Dans un entretien accordé à Sudpresse, le Carolo est revenu sur son passage chez les champions en titre et a notamment évoqué le fait de diriger un club néerlandophone en tant. Pour lui, le fait d'être francophone lui a été préjudiciable.
"Écoutez, dans ma grande naïveté de citoyen ordinaire, j’étais persuadé jusqu’ici que la querelle linguistique concernait des politiciens avides de mettre en évidence leur pouvoir de séduction. Depuis mon passage à Genk, je constate que c’est toujours un gros problème pour certains en Belgique et que la question linguistique fait encore de gros dégâts dans notre pays" a-t-il affirmé.
"Pour certains, au club, au sein d’une partie de la presse ou dans les tribunes, le fait de ne pas parler le néerlandais m’a été préjudiciable alors même que ma langue de travail était l’anglais. Mon successeur allemand parle-til la langue de Vondel ? Pas que je sache. Et on ne lui en formule pas le reproche. Arnauld Mercier est Français et travaille sans doute en Anglais à Waasland-Beveren : le pourchasse-t-on pour ça, du côté du Freethiel ? Je ne veux évidemment pas faire de généralités et j’ai sans doute été la cible de quelques exceptions qui ont institué des contre-vérités en vérités via tout ce que charrient les réseaux sociaux comme noirceur. Ces mensonges sont évidemment ce qu’ils sont, mais ils ont fini par atteindre leur but"