C'était une première pour la Gantoise. Tout le monde disait que le club allait se faire manger tout cru. Mais il s'est taillé la part du lion et pourrait se retrouver en huitièmes de finale de la Champion's League dès ce soir. La Gantoise, Lyon, Valence, le Zenit... Nul ne voyait la modeste équipe de la Gantoise, championne de Belgique pour la première de son histoire, jouer les durs avec de telles pointures européennes. Pourtant, dès le premier match à domicile contre Lyon, ce collectif bien huilé par un artisan nommé Vanhaezebrouck, donnait déjà certaines satisfactions. Mais rien à faire, lors du tour aller, le franc ne veut pas tomber du bon côté. Les défaites à Saint-Petersbourg et à Valence, de toute justesse, éloignent les Gantois du rêve européen. Un point sur neuf. Mais la troisième place est toujours accessible. Et puis voilà, nous sommes aujourd'hui le 9 décembre, et le club a les huitièmes de finale en point de mire. Ses victoires contre Valence et Lyon, conjuguées au sans faute du Zenit, met le club flandrien dans une situation confortable. Deux possibilités. La première, gagner contre le Zenit, déjà qualifié et assuré de la première place. Dans ce contexte, chose tout à fait envisageable à domicile, même si "il ne faut pas trop y compter sur l'appui du Zenit", a expliqué le Diable Rouge Nicolas Lombaerts, défenseur du club russe et ancien joueur de la Gantoise. Deuxième solution, que Lyon certain d'être quatrième, l'emporte à Valence, pour sauver son honneur. Chose très compliquée au vu des derniers résultats du club français. Bref, "en début de campagne, je nous donnais 20% de chance de sortir des poules. Elles sont maintenant de 60%" s'est réjouit le président Ivan de Witte. Comme quoi, tout peut toujours arriver. La Champion's League est décidément une compétition à part entière.