Le RSC Anderlecht a fait savoir ce mardi qu'il n'acceptait pas la décision du Comité sportif de l'Union belge de football (URBSFA) de faire rejouer la rencontre de Super League féminine au Standard, arrêtée en raisons d'incidents le 16 novembre. Il va en appel contre ce verdict.
Le clasico féminin de Super League entre le Standard et Anderlecht avait dû être arrêté à 25 minutes de la fin en raison d'incidents entre les supporters, le 16 novembre à Angleur.
Les visiteuses menaient alors 0-1, score acquis au repos, grâce à un but de la Red Flame Tine De Caigny.
Le Comité sportif avait estimé le 5 décembre que les responsabilités des deux équipes étaient partagées, et que le match devait donc être rejoué. Une amende de 1500 euros avait en outre été infligée aux deux clubs.
Mais Anderlecht n'accepte pas ce verdict, et a interjeté appel. Celui-ci sera examiné le 21 décembre à 11 heures par la chambre d'appel, a confirmé mardi l'URBSFA.
Le Comité sportif qui aurait pu n'octroyer aucun point aux deux équipes, ou déclarer l'une ou l'autre fautive, et lui infliger un forfait, estime avoir rendu le jugement le plus juste.
Anderlecht, le champion sortant, est actuellement deuxième du championnat, à 5 points de La Gantoise qui a joué un match de plus.
Le Standard, champion en 2016 en 2017, est troisième à 7 points.