Versée dans le groupe avec la Russie, l’Écosse, Chypre, Saint-Marin et la Kazakhstan, on peut dire que la Belgique a hérité d'un tirage plutôt favorable pour les qualifications de l'Euro 2020. Roberto Martinez a réagi à ce tirage.
Un bon tirage? "Heureux d’être fixé sur notre sort. Il n’y a pas à être heureux ou non d’un tirage, il faut mettre en place une structure de travail pour aborder ce nouveau challenge. Nous sommes dans une poule de 6 nations, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de matches amicaux et c’est tant mieux car je préfère des matches de compétition."
Que pensez-vous des adversaires ? "Il y a un très long déplacement au Kazakhstan qui nous attend. La Russie, évidemment, qui sort d’une superbe Coupe du monde, qui a très bien géré la pression liée à son statut de pays hôte de l’épreuve. Quand une équipe parvient à éliminer l’Espagne au Mondial, il faut la respecter. En ce qui concerne l’Écosse, il ne faut pas s’attendre au même match que celui de nous avions disputé en septembre dernier à Glasgow. Alex McLeish se repose sur un jeune groupe qui évolue très bien, comme en témoigne son parcours en Nations League. Pour les fans de deux camps, il s’agit toujours d’un chouette déplacement."
Auriez-vous préféré un groupe plus relevé? "C’est la manière dont vous performez qui définit la difficulté d’un match. Nous verrons bien. Il y a le championnat d’Europe des Espoirs l’été prochain en Italie, ce sera le moment de voir comment ils se comportent, où ils se situent par rapport à l’équipe A. Et puis, il n’y a plus de petits pays, la Nations League aide tout le monde à se préparer pour les qualifications. Personne n’a peur d’affronter une top équipe, ce sera donc dangereux pour nous et il faudra se méfier."
La Belgique est-elle favori du groupe? "Quand on parle de favori, on regarde toujours le ranking FIFA. Et nous sommes numéro un, il faut l’accepter. Mais ce statut ne nous assure rien du tout. En Suisse, nous étions pratiquement qualifiés pour le Final Four… Il est clair que nous devrons être performants."