Anderlecht a des problèmes en défense: il manque de leaders et de joueurs capables de relancer. Hein Vanhaezebrouck a déjà dit qu'il aurait souhaité conserver Kara Mbodj (28). Parti à Nantes, celui-ci réagit à son tour.
"Maintenant c'est trop tard", dit-il dans Het Nieuwsblad. "Je ne voulais pas partir à tout prix comme Anderlecht l'a laissé entendre. Au contraire: j'aurais préféré rester."
"Anderlecht, c'est ma famille mais cet été, l'entraîneur est venu me dire que je devais partir. C'était un message de la direction, selon lui. Et dire qu'il y a quelques années, j'avais loupé un transfert en Angleterre (Leicester, ndlr) parce que le club voulait que je reste."
"Maintenant, je comprends que le club doutait car je n'avais pas joué pendant 9 mois en raison d'une blessure au genou. C'est pour ça que je n'ai rien dit. Ma rééducation a été plus longue que prévu et j'ai été opéré deux fois à Barcelone mais Anderlecht aurait pu me laisser plus de temps."
"Aujourd'hui, je vais bien et je joue. Nous nous entraînons deux fois par jour et nous jouons jusqu'à trois fois par semaine."