L'entraîneur du RSC Anderlecht, Hein Vanhaezebrouck, n'avait pas perdu sa bonne humeur en se présentant face à la presse, vendredi, au lendemain d'une nouvelle débâcle des Bruxellois en Europa League (0-2 contre le Dinamo Zagreb).
"On est déçus d'avoir été éliminés en Coupe de Belgique, déçus de ne pas avoir pris les points qu'on devait prendre en Coupe d'Europe, mais en championnat, si on recommence à gagner, à la moitié de la saison on sera là où on doit être. On a encore la possibilité de remonter et d'être dans le coup."
"En championnat, on a perdu contre les deux premiers (Bruges et Genk, ndlr), mais en déplacement et sans mal jouer. Si on regarde par rapport au moment où je suis arrivé, il ne reste que cinq joueurs, pour 27 nouveaux, jeunes compris. C'est énorme, c'est plus que la sélection de la moitié des équipes en Belgique."
L'entraîneur constate aussi qu'il manque de meneurs. "Teodorczyk et Hanni n'étaient pas des grands leaders, mais Kara bien, et c'était peut-être le seul. Il y a des choix qui ont été faits. Nous cherchons qui pourrait reprendre ce rôle parmi les nouveaux, mais pour l'instant on attend."
Quant à sa situation de moins en moins confortable, et au fait qu'il avait déclaré après la défaite contre l'Union que la chaise sur laquelle il était assis (durant la conférence de presse) était encore solide, Vanhaezebrouck a évacué la question par une pirouette. "C'était une blague, ce n'était pas sérieux. Désormais, je ne dirai plus rien au sujet des chaises."
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