Adrien Trebel est à l'image du Sporting d'Anderlecht ces dernières semaines : décevant. Pas de quoi se défiler pour autant face aux médias.
"Cela fait plusieurs semaines qu'on domine mais qu'on ne concrétise pas. On a beaucoup mis le ballon dans la boîte, au minimum 50 centres, et ça ne rentre pas. A un moment, il va falloir régler ce problème. Parce que c'est bien d'avoir la possession et d'être dominant, mais si on ne concrétise pas, ça ne va pas aller. A 10 contre 11, à partir d'un moment, on doit être capable de faire la différence. Nous devons concrétiser les occasions, marquer, gagner et retrouver la confiance parce que c'est ce qu'il nous manque aujourd'hui" explique le capitaine du Sporting.
Avant de poursuivre: "Quand on a un joueur comme Bakkali qui arrive à mettre le feu, il faut quelqu'un pour la mettre au fond. Mais je ne jette la pierre à personne, tout le monde doit être capable de marquer et on pèche dans ce dernier geste. Le coach ? Quand on voit la manière dont on joue, ça montre qu'on a aucun souci avec le coach. Tant qu'on joue bien, ça va. Si on jouait mal, on pourrait se poser des questions. Mais il nous manque juste la finition."
Trebel a conclu en évoquant la période Weiler et la pression qu'il régnait à l'époque "L'année où on a été champion avec Weiler, personne n'était content parce qu'on ne jouait pas bien, mais on avait des résultats. Maintenant, on joue bien au ballon, mais on n'a pas de résultats. Mais personne n'est content. On doit se concentrer sur nous, pas sur ce qu'il se passe à l'extérieur et tout ira bien".