Kara Mbodji (28) a quitté Anderlecht pour Nantes. Ce mercredi, il a été présenté à La Baujoire. Où on l'a inévitablement questionné sur l'état de son genou, oprépé en décembre dernier.
"Je ne vais pas vous faire croire que mon genou est à 100 %", dit-il. "Ce n’est pas moi qui ai choisi d’avoir un genou comme ça. Malheureusement, je vais devoir faire avec… Mais, je m’entraîne avec le groupe, je suis à la disposition du coach. La vérité est qu’il y a pas mal de gens qui m’ont enterré vivant à cause de mon genou. Je suis impatient aujourd’hui de leur répondre sur le terrain et leur montrer que je suis toujours vivant. C’est mon objectif personnel et je suis sûr que je vais l’atteindre."
Franck Kita, le directeur général du FCN, est venu à son secourrs. "Il n'a pas son genou de 20 ans. Après la carrière qu’il a eue, il a des fragilités. C’est un athlète de haut niveau donc c’est normal qu’il ait quelques fragilités comme tous les joueurs ont. Il se connaît par cœur. Il n’a pas plus un genou douloureux qu’un autre. Il faut qu’il se gère comme tout joueur qui arrive à un certain âge. Il n’a pas ses genoux de 20 ans, mais à 20 ans, certains ont des genoux bien plus fatigués. Il ne faut pas s’inquiéter. Il va se gérer, on va le traiter et ça va aller. »
Kara s'est défini comme "un défenseur expérimenté, solide. Un gagneur et un travailleur." Il a aussi évoqué son départ d'Anderlecht: "Anderlecht a une nouvelle direction. La politique du club a changé. A un moment donné, j’ai su que j’avais besoin de rebondir quelque part et d’aller vers d’autres objectifs."