Vanhaezebrouck s'est une fois de plus fait remarquer en conférence de presse ce dimanche. Il n'a pas hésité à casser l'un de ses joueurs.
"Quand on joue à dix contre onze après une demi-heure de jeu, on ne sait pas gagner un match. Toute l’équipe s’est écroulée. Je n’ai jamais vécu cela. Il y en a un qui ne participe plus au jeu, un autre doit faire son travail et perd les pédales. Et finalement, tout le monde doit puiser dans ses réserves. Le moteur de toute l’équipe a bloqué. On a commencé à jouer le jeu physique de l’Antwerp, au lieu de les faire courir derrière le ballon."
S'il n'a pas cité de nom, tout porte qu'il visait Adrien Trebel, qu'il avait déjà critiqué lors du match à Bruges.
"Les attaquants - et surtout Santini - ont bien commencé le match. Mais quand cela bloque derrière vous, cela devient difficile en pointe… Les défenseurs, eux, ont fait un excellent match. Ils ne méritaient pas d’encaisser ce but, sur lequel ils étaient positionnés bizarrement. En possession, ils ont pris beaucoup d’initiatives, comme je l’avais demandé. Et comme la semaine passée, il ne faut pas tirer sur les jeunes. Les trente premières minutes étaient les meilleures de la saison. Je crois qu’on avait 80 % de possession du ballon. Et en seconde mi-temps, on n’avait plus que 30 %. Comment est-ce possible ? Cela ne peut pas arriver à une équipe comme Anderlecht. C’est inimaginable."
Vanhaezebrouck a ensuite expliqué la raison de ses changements tardifs. "Je voulais faire deux changements après cinquante-cinq minutes. Mais avec Bakkali et Najar, j’avais deux joueurs qui pourraient avoir des crampes. Je ne pouvais pas prendre le risque de faire des changements si tôt. Finalement, Bakkali a bien tenu le coup physiquement. Et Najar était fantastique. Dommage qu’il ait mis une pointe au lieu de donner un assist quand il s’est trouvé devant Bolat. On a été confronté à la réalité : cela n’est pas assez, à ce niveau-ci. Anderlecht doit quand même être capable d’atteindre un bon niveau pendant plus qu’une demi-heure…"