Avant d'assommer Lokeren après la reprise, le Standard était resté cinq mi-temps sans marquer de but en championnat. En contrepartie, les Rouches ne prennent pas beaucoup de goals non plus: deux soit un de plus que l'Antwerp, passé maître dans le jeu défensif.
Contre Waasland-Beveren, le Cercle et Lokeren, Guillermo Ochoa n'a pas eu beaucoup d'arrêts à effectuer. "On attaque mais, dans le même temps, nous n’encaissons pas. Avec tous les joueurs que nous plaçons en zone offensive puisque, à Lokeren, avec Cimirot et Marin, ce sont quasiment deux numéros dix que nous avons mis devant la ligne arrière, nos défenseurs ont dû apprendre à se positionner d’une certaine manière en cas de contres", a expliqué Michel Preud'homme à La Meuse.
Depuis le 9 novembre 2014, le Standard n'a plus aligné quatre matches sans prendre de but. "C’est vrai que les éléments composant le secteur défensif n’ont pas changé. Mais si on a peut-être le même groupe, on n’a pas du tout la même philosophie de jeu, axée aujourd’hui autour d’un football très dominant. Il y a certes encore des choses à améliorer et c’est normal. Samedi à Lokeren, on a joué dans une autre configuration et ça se travaille. Cela prend du temps, mais il n’y a aucun souci tant ce groupe est réceptif", a rassuré Sébastien Pocognoli.
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