Comme en 1986, les Diables rouges sont en demi-finale. Georges Grün faisait partie de cette génération, qui a écrit une belle page de l'histoire du football belge.
Cette équipe a également forcé le respect. "Oui, au niveau de la mentalité. Mais la comparaison s’arrête là parce qu’il n’y a pas photo entre la qualité individuelle des deux effectifs. Les joueurs actuels ont bien plus de talent que nous n’en avions mais on parvenait toujours à aller rechercher au fond de nous-mêmes ce petit supplément d’âme", a reconnu Grün dans
7 Dimanche.
"Les Diables ont créé un superbe exploit qu’il ne faut évidemment pas sous-estimer mais ne doivent pas s’arrêter en si bon chemin. En 86, on avait disputé des prolongations à trois reprises, on était allé au bout de nous-mêmes. Ici, les Diables ont su gérer leurs efforts, la majorité des joueurs ayant même pu se reposer face à l’Angleterre. Le banc est de qualité, le groupe a davantage de maturité, d’expérience et pour gérer la pression,"
"En plus, quand j’entends les commentaires sur TF1, on a l’impression que si les Diables sont en demi-finale, c’est uniquement grâce à Thierry Henry. Même si je ne doute pas qu’il a eu un impact sur nos attaquants, cela m’énerve!"