Il fallait s'y attendre, l'exploit réussi par les Diables rouges ne passe pas inaperçu dans les médias. "On a marché sur le Brésil", "Le plus bel exploit de l'histoire", "L'exploit du siècle (jusqu'à mardi)", "Héroïques", "L'union fait la force"...
"Eden Hazard, Kevin De Bruyne et compagnie montrent au monde, et peut-être plus encore, à leurs compatriotes que la victoire est un possible, une ambition auxquels, malgré la taille, malgré la modestie ou l'humilité, un petit pays peut prétendre", écrit L'Echo. "Parce que ce n'est pas la dimension du pays, la richesse ou le nombre d'habitants qui importent, c'est le talent de ceux qui le font. Et sans doute plus encore que le talent, la force, la rage de vaincre, de se surpasser pour atteindre le but fixé. Les Diables Rouges envoient ce message à ces millions de Belges qui les admirent. Ce message de panache. Ce message qui leur signifie que rien n'est impossible à qui se donne les moyens de réussir. Et plus encore que les moyens, l'envie".
"Un match pour l'éternité", a titré Le Soir. "Les demi-finalistes du Mondial 1986 ont (enfin) trouvé à qui parler. Dans une dizaine ou une vingtaine d'années, lorsque l'on rassemblera les deux générations qui ont fait rêver le football belge, ils en auront des histoires à raconter! "
"C'était le match de leur vie. Le match d'une génération. Les Diables l'ont brillamment réussi, en faisant tout ce qu'il fallait comme il le fallait. Toutes les déceptions du passé sont oubliées et pardonnées. Cette équipe vient d'entrer dans l'histoire du football belge et elle y restera à jamais", ont avancé La Dernière Heure et La Libre Belgique.
L'Avenir a trouvé le bon raccourci: "Ils l'ont fait, bordel! " Avant de poursuivre. "Dans une Kazan Arena entièrement vouée à la cause auriverde, les Diables ont, d’abord, frôlé la perfection avant de résister aux assauts de l’ogre sud-américain, parfois maladroit il est vrai. Les voilà désormais dans le dernier carré à l’issue d’un succès qui fera date. Ils vont savourer. Parce que battre le Brésil est le rêve de tous les footballeurs du monde. Parce que c’est le plus beau chef-d’œuvre de leur carrière."
De toutes façons, ceux qui trouvaient que la génération dorée était plutôt la génération perdue en sont pour leur frais.