Une nouvelle version du fair-play financier, mécanisme empêchant les clubs de dépenser plus qu'ils ne gagnent par leurs propres moyens, a été adoptée par le comité exécutif de l'UEFA, a annoncé cette dernière jeudi à l'issue de la réunion à Kiev, en Ukraine.
Principale évolution: "l'obligation pour les clubs de publier leurs informations financières, y compris les commissions aux agents", explique l'UEFA dans un communiqué. L'objectif est d'améliorer la transparence du football, selon l'instance supranationale.
En outre une "approche plus proactive" du fair-play financier a été entérinée, avec pour objectif d'"anticiper les sujets d'interrogations financières". "Une série de nouveaux indicateurs financiers vont permettre un 'monitoring' du budget des clubs plus strict" de la part de l'instance européenne de contrôle financier des clubs (ICFC).
"Le premier porte sur le niveau d'endettement, avec un ratio d'endettement maximum par rapport à l'Ebidta (bénéfice avant impôts, intérêts et amortissements, ndlr) du club", avait expliqué fin mars le syndicat des clubs professionnels, l'ECA, qui a travaillé sur le projet de réforme de concert avec l'UEFA.
Le deuxième indicateur porte sur les dépenses de transferts, avec un solde maximum de 100 millions d'euros entre les dépenses et les ventes sur le marché des transferts, sans qu'il soit formellement interdit de dépasser ce solde.
Le prochain comité exécutif de l'UEFA aura lieu à Nyon, au siège de l'instance en Suisse, le 27 septembre.