C'est sans aucun doute la nouvelle du jour pour le football belge, la rénovation pour deux années supplémentaires du contrat de Roberto Martinez.
"Ces dernières semaines, la rumeur nous faisait comprendre que chaque partie avait envie de prolonger la collaboration. Je ne suis donc pas du tout surpris" déclare Eddy Snelders au portail Walfoot. "D'un autre côté, l'Union Belge a toujours dit qu'elle souhaitait attendre la Coupe du Monde. Dans cette optique, la décision est arrivée plus vite qu'attendue."
"Tout le monde pensait que la Belgique ne serait qu'une étape intermédiaire pour lui, qu'il voulait retrouver quotidiennement les terrains d'entraînement. Finalement, il s'est quand même plu dans son rôle de sélectionneur. Être en fin de contrat aurait pu saper son autorité à la Coupe du Monde. Nous l'avons bien vu en 2002 avec Robert Waseige lorsqu'il avait annoncé son départ au Standard avant de s'envoler pour le Japon. Avec cette décision, la Fédération crée de la clarté. Y compris à l'égard des joueurs comme Radja Nainggolan qui devront tirer dans le même sens."
Avant de conclure: "Ce n'est pas parce que le contrat a été prolongé de deux ans que Martinez restera encore deux ans. La plupart des entraîneurs qui sont récompensés se retrouvent le plus vite à la porte. Et la Coupe du Monde est de toute manière un cimetière pour coachs fédéraux. Si la Belgique peut créer l'exploit contre une grande nation ou si elle perd avec honneur, Martinez continuera peut-être deux ans. Mais si les Diables Rouges sont éliminés de manière inattendue au premier tour, il n'y a aucune raison de le maintenir en place. La fédération a sûrement envisagé cette éventualité".