Une coutume bien établie veut que l'on demande à un joueur de préfacer une rencontre entre deux clubs dans lesquels il a évolué. Pour Gand-Standard, Ole-Marin Aarst était tout indiqué: 30 buts avec les Buffalos en 1999-2000 et 46 lors des trois saisons suivantes pour les Rouches.
Le Norvégien ne cache pas qu'il a toujours le Standard dans la peau. "Comme on dit: -Rouche un jour, Rouche toujours. J’ai toujours le club dans la peau. J’y ai passé trois merveilleuses saisons et ce, malgré ma fracture de la jambe en décembre 2001", a lancé Aarst dans La Libre Belgique.
"J’ai tissé des liens indéfectibles avec les supporters. Je me souviens que, lorsque j’étais à l’hôpital, j’ai reçu la visite d’un fan, Eric Lefrancq, il était venu avec un livre contenant plus de 700 messages de soutien. Quand je suis revenu donner le coup d’envoi d’un match en 2013, j’ai reçu une ovation énorme qui m’a donné la chair de poule et les larmes aux yeux. Ce public est fantastique."
"Il n’y a pas club plus bouillant que le Standard en Belgique. Les supporters y sont fous, dans le bon sens du terme, et la pression est permanente. De mon temps, on terminait 3e ou 4e et la marmite était déjà prête à exploser. Je n’ose imaginer ce qu’il en était ces deux dernières saisons. Cette pression, elle est dans l’ADN du club. Je crois que c’est pour elle que les joueurs signent au Standard. Si tu ne sais pas la supporter, alors ne porte pas le maillot rouche. Je suis heureux de voir que le vent a désormais tourné avec, à la tête du club, un président qui aime le Standard."
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