Il y a deux ans, Adrien Trebel rongeait son frein au Standard en attendant le bon de sortie qui lui avait été promis. Ayant trouvé un accord avec Roland Duchâtelet pour partir en été, le médian français s'était trouvé fort embêté lorsque Bruno Venanzi a repris la direction du club liégeois, refusant de le laisser partir. Avec la reprise d'Anderlecht par Marc Coucke, l'Anderlechtois craint de revivre la même situation.
Malgré qu'il soit arrivé il y a un an seulement, Adrien Trebel a des envies d'ailleurs. Il en avait parlé avec l'ancienne direction mauve, et avait même trouvé un accord. Le club s'engageait à le laisser partir au prochain mercato estival. Problème : avec l'arrivée de Marc Coucke, l'ancien Rouche ne sait pas si le deal sera désormais respecté. "J’avais l’accord de l’ancienne direction pour un bon de sortie en été. Et j’ose espérer que le nouveau président confirmera cet accord."
Trebel semble donc déterminé à partir, mais pour aller où ? A 27 ans, penserait-il déjà à sa fin de carrière, avec des projets plus financiers que sportifs ? "Non, je ne partirai pas pour l'argent", tempère d'emblée le français. "Je veux un meilleur projet sportif. Même si j’ai déjà eu des offres de Chine et des Emirats, je veux encore prendre du plaisir dans un vrai championnat. Après, je n’oublie pas que je ne suis ni Messi, ni Ronaldo et qu’une carrière dure 10 ans: je dois aussi penser à ma famille. Mais je vais d’abord tout donner : je veux partir d’ici par la grande porte."
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