Paul-José Mpoku et le Standard ne devront pas comparaître mardi devant la commission des litiges de l'Union belge de football (URBSFA). Le parquet de la fédération a en effet informé mardi que les poursuites à l'encontre du club et du joueur étaient abandonnées, indique le Standard sur son site internet.
Le parquet a décidé d'abandonner les poursuites à la suite de la décision prise le 2 mars par la commission des litiges d'appel, qui avait jugées irrecevables les procédures pénales contre le Club de Bruges pour les cris discriminatoires à l'adresse de Paul-José Mpoku et Francis Nganga (Charleroi). Le club brugeois avait échappé à toute sanction pour vice de procédure. "Le parquet fédéral doit désormais déposer une assignation signée auprès du greffier. C'est nouveau. Les poursuites à l'encontre du Standard et de Mpoku ne se sont pas déroulées de cette manière. Continuer les poursuites n'a dès lors plus beaucoup de sens", a expliqué à Belga le procureur dédéral Marc Rubens. Le Standard et son vice-capitaine avaient été poursuivis par le parquet de l'Union belge après le match au sommet contre le Club de Bruges (1-1). Après le coup de sifflet final, Mpoku, pourtant remplacé en cours de partie, s'était précipité vers Alexandre Boucaut, arbitre de la rencontre. Le Liégeois n'était visiblement pas d'accord avec certaines décisions et l'a fait savoir à M. Boucaut. Il a entraîné d'autres joueurs dans son sillage, obligeant les stewards à intervenir pour protéger l'homme en noir.
M. Boucaut avait inscrit cet incident dans son rapport de match, soulignant l'attitude de Mpoku et le "comportement général des joueurs du Standard". Le parquet de l'URBSFA avait dans un premier temps décidé de poursuivre Mpoku et le Standard, avant d'abandonner les poursuites. Mpoku échappe ainsi à une suspension qui aurait pu le priver de la finale de la Coupe de Belgique samedi face à Genk et du début des play-offs I.