Anderlecht panse encore ses plaies après la douloureuse défaite 4-0 sur le terrain de Westerlo. Les Bruxellois ont complètement sombré au Kuipje. Pour Hein Vanhaezebrouck, c’est un signal clair que beaucoup de choses ne tournent toujours pas rond chez les Mauves.
L’ancien entraîneur n’a en tout cas pas vu qu’un simple problème tactique. « Cela dépend de tes disponibilités, mais j’ai trouvé que De Cat-Saliba était l’une des raisons du succès », a-t-il expliqué à Sporza. « Grâce à l’enthousiasme que les deux ont montré. »
Tuur Dierckx insiste lui aussi sur l’importance de l’équilibre dans l’équipe. « Pour Verschaeren et Stroeykens, cela faisait un moment qu’ils n’avaient plus commencé un match. Ça peut jouer. » Selon lui, la clé du problème réside dans la récupération agressive de De Cat et Saliba, un aspect que Verschaeren et Stroeykens n’apportent pas suffisamment.
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Pas de paniqueLa grande question reste de savoir si Anderlecht a simplement eu un mauvais jour. Dierckx le pense et ne voit pas de raison de paniquer. « Oui, parce qu’ils étaient dans une bonne dynamique. C’est aussi une bonne leçon. » Mais il prévient que trois grosses victoires d’affilée ne signifient pas qu’Anderlecht gagne facilement à l’extérieur.
Vanhaezebrouck est plus sévère et voit un vrai schéma. « En déplacement, Anderlecht est une autre équipe. Ils n’ont pas leurs supporters pour les pousser. » Avec encore des déplacements à Bruges, Genk, Gand, Antwerp et Malines, il craint que la gifle à Westerlo ne soit pas un incident isolé. « Pour moi, Anderlecht n’est pas un candidat au titre : l’équipe reste trop fragile à l’extérieur. »