Le vent a tourné au Lotto Park. Après avoir été sifflé il y a quelques semaines, Besnik Hasi profite désormais d'un regain de confiance grâce à trois victoires consécutives en championnat. Une respiration bienvenue pour un entraîneur qui, malgré la pression, n’a jamais cessé d’incarner l’ADN mauve.
Hasi connaît Anderlecht mieux que quiconque : joueur entre 2000 et 2006, multiple champion, puis adjoint avant de devenir coach principal, il a toujours répondu présent. La saison dernière encore, il n’a pas hésité lorsque la direction lui a demandé de reprendre l’équipe à la veille des play-offs. Sa loyauté envers le club n’a jamais été feinte.
Pourtant, tout n’a pas été simple. Le coach l’admet sans détour : "Ça m’a fait mal quand les supporters se sont mis à siffler", rappelle-t-il à propos du match de Coupe contre Ninove. "Les gens qui me connaissent ont vu que ça me touchait vraiment."
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Fier d'être à AnderlechtSon attachement à Anderlecht est profond. "De la fierté. Je suis profondément heureux de pouvoir venir ici chaque jour. On dit souvent que je suis très loyal envers le club dans ma communication. Eh bien, Anderlecht est aussi très loyal envers moi.”
Hasi voit plus loin que les résultats immédiats."Je veux ce qu’il y a de mieux pour Anderlecht", confie-t-il dans Het Laatste Nieuws.
Puis, dans un rire, il surprend sur son avenir : "Mon objectif ? Laisser une bonne base sur laquelle le club pourra continuer à construire. Et si je dois m’en aller après ça, pas de problème." Un message sincère, empreint de loyauté et d’une sérénité retrouvée.
Salomon AGADA