Anderlecht amorce un nouveau virage avec le départ officiel de Wouter Vandenhaute de son poste de président, remplacé par Michael Verschueren, tandis que Kenneth Bornauw devient directeur général. Ce dernier a présenté ses premières ambitions pour le club avant la victoire contre le Club Bruges (1-0), affirmant qu’Anderlecht devait viser le top 3 chaque saison.
Cette déclaration a suscité des réactions contrastées sur le plateau de La Tribune. Philippe Albert, ancien Anderlechtois, a jugé ces ambitions trop prudentes. Selon lui, un club au riche palmarès comme Anderlecht ne peut se contenter de viser le top 3. Pour Albert, le Sporting doit jouer le titre chaque année, dès cette saison, et il estime que l’équipe possède suffisamment de qualité pour rivaliser avec l’Union et Bruges si elle gagne en régularité.
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Promesses non tenuesÀ l’inverse, Nordin Jbari a salué la prudence du discours de Bornauw. Pour lui, les anciennes directions avaient souvent promis des titres sans disposer de moyens suffisants, et Anderlecht doit désormais se concentrer sur une construction durable, avec des objectifs réalistes. Selon Jbari, l’équipe actuelle n’a pas encore le niveau pour le titre, mais pourrait y parvenir dans deux à trois ans.
Ce changement de direction marque donc un tournant stratégique pour le club bruxellois : un mélange entre ambitions réalistes et héritage historique, avec un équilibre à trouver entre prudence et exigence pour redevenir un acteur incontournable de la Pro League.