Après avoir sérieusement remanié sa structure sportive l'été dernier, Gand a récemment procédé à un changement notable au sein de son organigramme. Arnar Vidarsson a ainsi été remercié de son poste de « Manager Sports ». L'Islandais a désormais réagi à ce départ surprenant.
Vidarsson a fait ses armes en tant que joueur, notamment au KSC Lokeren et au Cerce Bruges. C'est dans cette dernière équipe qu'il a également entamé sa deuxième carrière. D'abord comme entraîneur adjoint, puis comme entraîneur principal. Après quelques mois, il a toutefois été licencié. Il a ensuite rejoint Lokeren, où il a notamment occupé le poste d'entraîneur adjoint.
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Une promotion impressionnante qui se termine par un licenciementEn 2019, Vidarsson est retourné dans son pays natal. D'abord entraîneur de l'équipe nationale espoirs, il a même été promu entraîneur de l'équipe nationale première après une série de scandales internes. Entre-temps, il est également apparu régulièrement à la télévision en tant qu'analyste.
Quelques mois après son licenciement en tant qu'entraîneur national, l'ancien milieu de terrain a signé à nouveau à Gand en tant qu'entraîneur des espoirs. Après une saison, il a bénéficié d'une promotion inattendue. Vidarsson a en effet été nommé directeur sportif des Buffalos. Mais cette expérience n'a pas été couronnée de succès.
L'Islandais a notamment commis des erreurs sur le marché des transferts et, au fil du temps, ses responsabilités ont été progressivement réduites. Il a finalement été licencié fin octobre après une énième restructuration.
Une histoire typique du monde du football
Jeudi soir, Vidarsson a fait son retour en tant qu'analyste chez Sporza. À ce titre, il s'est également exprimé sur son licenciement à Gand.
« Ce qui s'est passé ? Si je dois tout raconter... », a-t-il déclaré avec humour. « La collaboration a effectivement pris fin et c'est une histoire typique dans le monde du football. Un moment, on a besoin de vous, et l'instant d'après, on n'a plus besoin de vous. Il y avait une légère différence de vision. Ma philosophie ne correspondait plus à celle du club. »
Pour Vidarsson, l'aventure gantoise s'est donc terminée sur une note négative. D'un autre côté, il ne trouvait pas cela si grave, car une rupture était peut-être la meilleure solution pour lui aussi, compte tenu de la situation.
« Parfois, il vaut mieux pour tout le monde que vous partiez. C'est aussi mieux pour mon état d'esprit. Si vous n'avez plus d'impact sur votre travail, si cela ne vous donne plus d'énergie et vous fatigue même, il vaut mieux faire autre chose. »
