Le match entre le Standard de Liège et l’Antwerp n’en finit pas de faire parler. Interrompue vendredi soir après plusieurs incidents dans les tribunes, la rencontre devra se terminer lundi après-midi à huis clos, sur un score provisoire de 1-0 pour les Liégeois. Mais au-delà du volet sportif, c’est désormais le volet disciplinaire qui occupe les esprits. Car si le Matricule 1 a décidé de porter plainte, le club anversois n’est pas non plus à l’abri d’une sanction.
La soirée de vendredi a viré au cauchemar pour les instances du football belge. À deux reprises, le match a été interrompu en raison de comportements inappropriés de certains supporters liégeois. L’auteur du jet de gobelet visant l’arbitre Lothar D’Hondt a été rapidement identifié et se verra interdire l’accès au stade. Le Standard, déjà sous surveillance, risque une amende de 50 000 euros et pourrait être contraint de disputer plusieurs matchs à huis clos.
Pour les Rouches, la facture s’annonce lourde. Mais les fans de l’Antwerp ne sont pas exempts de reproches. Avant même le coup d’envoi, ils ont allumé du matériel pyrotechnique, retardant le début de la rencontre d’environ cinq minutes. Une entorse au règlement fédéral, qui pourrait valoir au Great Old une amende ou une peine avec sursis.
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Un but après 17 secondesRappelons que sur le plan sportif, l’Antwerp a encore déçu. Les hommes de Stef Wils ont encaissé un but après seulement dix-sept secondes de jeu et n’ont ensuite jamais su inverser la tendance, malgré leur supériorité numérique. Ce fut une soirée frustrante pour l’entraîneur.
Entre sanction disciplinaire et déception sportive, les deux clubs sortent fragilisés de ce fiasco. Ce duel à Sclessin, censé être une fête du football belge, laisse finalement un goût amer, et un dossier lourd sur la table du parquet fédéral.
Salomon AGADA