De grands bouleversements se profilent encore une fois à Anderlecht. Lundi, Wouter Vandenhaute a annoncé qu’il quittait son poste de président. Il a finalement cédé sous la pression des supporters, qui s’opposaient à lui depuis des années.
Après l’élimination européenne de la semaine dernière et la défaite contre l’Union, la grogne a de nouveau explosé. L’annonce surprise de Marc Coucke a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Vandenhaute.
Anderlecht doit désormais trouver un nouveau président, et l’identité de son successeur reste une grande inconnue. Coucke a d’ailleurs précisé qu’il cherchait aussi à renforcer le conseil d’administration. De nouveaux investisseurs pourraient donc faire leur entrée.
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Les exigences de la Mauves ArmyLa frange la plus dure des supporters mauves retient déjà son souffle. C’est pourquoi le groupe Mauves Army a publié une lettre ouverte pour exposer ses exigences aux potentiels futurs investisseurs. Celles-ci se concentrent autour de cinq points clés :
- Nom, logo, couleurs : l’identité du club est intouchable
- Ancrage local : Anderlecht et Bruxelles comme piliers
- Indépendance : pas de multi-propriété
- Projet sportif et formation : respecter l’ADN du RSCA
- Gouvernance : équilibre, transparence et ancrage local
« Le RSCA ne se vend pas, il se respecte », conclut le communiqué. « Quiconque veut investir doit comprendre qu’il rejoint une maison historique, exigeante et profondément enracinée dans ses origines. »
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