Anderlecht est dans de sales draps. A tous les niveaux: il ne prend pas suffisamment de points pour inquiéter Bruges, ses finances ne sont pas bonnes, il y a des problèmes avec la reprise du club et le courant entre Vanhaezebrouck et le groupe ne passe pas du tout. La preuve par la mise à l'écart de Deschacht.
A Gand, déjà, on reprochait à Vanhaezebrouck de ne pas être suffisamment proche d'un groupe qu'il veut pourtant solidaire. Ici aussi, il tape sur le clou. "C'est un minimum. Il faut qu'on s'aide, qu'on devienne davantage ami aussi. On peut encore progresser beaucoup en créant davantage de liens d'amitié entre les joueurs", dit-il au micro de la RTBF
Il envisage donc d'organiser un team building: "Normalement, en début de saison, je vais toujours passer une semaine dans les Ardennes, histoire d'apprendre à se connaître d'une autre façon, de découvrir, par exemple, qui sait cuisiner. C'est l'idéal pour intégrer les nouveaux. Malheureusement ce n'est pas le bon moment. En janvier, il faut des skis pour aller en Ardennes...!"
"Dans les semaines qui viennent, on va faire d'autres choses que du foot. Peut-être même se mettre en difficulté pour découvrir les vraies qualités des autres. A Courtrai, j'ai un souvenir d'Aloys Nong qui avait le vertige et ne voulait pas grimper sur un rocher. Deux équipiers ont fini par l'encadrer pour aller au bout. Dans ce genre d'aventures, les joueurs découvrent sur qui ils pourront toujours compter."